Le maire de votre commune est seul responsable de la qualité de l’eau qui vous est distribuée. La DDAS assure le contrôle de sa qualité qui doit être affichée en mairie (plus de 3500 habitants) et vous être signifiée au moins une fois par an.
Dans la nature, le cycle de l’eau est simple : évaporation (les nuages), condensation, précipitation (la pluie ou la neige), ruissellement. Pour l’eau que nous utilisons dans la maison, les choses sont un peu différentes. Faites appel à un plombier Paris pour tester votre plomberie.
Eau potable « à tous les étages »
II a fallu attendre le milieu du siècle pour que l’eau que nous utilisons dans nos maisons suive le même cycle : réservoir (château d’eau), maison, épuration, rejet dans le milieu naturel, prélèvement, stockage en réservoir. Ce processus parfaitement encadré par une réglementation sanitaire stricte garantit la mise à disposition d’une eau garantie comme potable. Ce circuit relativement complexe passe par l’intermédiaire d’un certain nombre d’intervenants publics et privés induisant des coûts (et quelques profits…) qui génèrent le prix de l’eau que nous consommons, et une taxation spécifique pour l’assainissement de l’eau que nous rejetons après utilisation.
Le circuit des services de l’eau
Sans lien direct avec le cycle naturel, le circuit des services de l’eau garantit aujourd’hui à l’ensemble de la population une eau de qualité sanitaire satisfaisante, parfaitement potable, même si son goût n’est pas toujours excellent.
L’alimentation publique, eau de puits et eau de pluie
En théorie, on peut bénéficier partout Le groupe de surpression est équipé d’une pompe et d’un réservoir. II est indispensable pour assurer en France de l’alimentation publique en eau, la pression dans les étages en cas d’alimentation par le biais d’un service public de réservoirs et de canalisations.
Une eau de qualité sanitaire
C’est l’arrêté du 11 janvier 2007 qui détermine les « limites et références de qualité des eaux (…) destinées à la consommation humaine ». II liste tous les critères d’une eau potable ou suppléés par des réservoirs bas plus discrets dans le et notamment les paramètres microbiologiques, chimiques et organoleptiques ainsi que les indicateurs de radioactivité, définissant ce qu’est une eau potable. Ce sont les informations que vous retrouverez sur les publications municipales.
Un vrai contrat
La fourniture de l’eau résulte d’un contrat entre vous et la compagnie ou régie municipale de distribution. Si vous n’en avez pas, n’hésitez pas à l’exiger. Normalement, ce contrat devrait indiquer la pression minimale de fourniture, au moins 2,5 ou 3 bars, mais parfois plus, ce qui impose alors d’installer un réducteur de pression (ce qui est toujours préférable à l’inverse !). N’oubliez pas que le compteur entre dans la partie privée de l’installation et que vous en êtes responsable, notamment pour sa protection contre le gel.
Si l’eau de puits ou de source n’est pas a priori réputée potable, l’eau de pluie, elle, est considérée comme impropre à la consommation et réservée à l’arrosage du jardin, le lavage des voitures et éventuellement à l’alimentation des W.-C.
Une pompe de puits immergée permet un débit jusqu’à 15 m3/h et garantit une hauteur de pompage de 72 m. C’est le matériel idéal pour les forages.
Dans de nombreuses villes, communes ou groupements de communes, les équipements lourds du réseau d’alimentation d’eau sont mis à la disposition des compagnies privées gestionnaires. L’entretien des canalisations reste souvent à la charge de la collectivité.